Or chez certains patients avec une MAI, les activités sportives peuvent être interprétées par l’organisme comme un signal de danger et être responsables d’une poussée de la maladie. Ceci est surtout le cas pour les patients atteints de fièvre méditerranéenne familiale, de TRAPS et de CAPS, mais peut s’observer aussi dans une moindre mesure dans toutes les autres MAI comme le PFAPA et le déficit partiel en mévalonate kinase.
Pour éviter que le corps interprète mal cette activité sportive et déclenche une poussée inflammatoire, les maîtres mots seront la modération et la progressivité.
Une activité physique oui… mais avec quelques précautions.
Les MAI sont liées à une anomalie de la réponse inflammatoire : en effet la poussée inflammatoire que vous connaissez bien se déclenche après une stimulation qui a été inter-prétée par votre corps com-me un signal de danger.